Le port de plaisance de Vannes possède une très vieille histoire qui remonte à l'époque romaine. Aujourd'hui, le port de plaisance offre de nombreux services.

 

Situé à environ 25 kilomètres de l'océan atlantique, au nord du Golfe du Morbihan, le Port de plaisance de Vannes offre aux bateaux un abri sûr dans lequel la houle est totalement absente.

Le Port de plaisance de Vannes est constitué d'un long chenal de 1200 mètres situé en plein coeur de la ville de Vannes et débouchant sur la place Gambetta au pied des remparts et de la porte Saint-Vincent

Le dessin actuelle du port de plaisance de Vannes et de ses esplanades est une oeuvre de 2003 des architectes Zublena, Cabannes et Peiffer. Les travaux de construction et d'aménagement se déroulèrent sur les années 2007 à 2009.

Sur la rive gauche, dite du Faubourg Calmont, les architectes placèrent une esplanade de granit sur lequel sont posés une grande aire de jeux pour les enfant, la Capitainerie, avec, à l'étage, un restaurant. De nombreux bars bordent cette rive.

Sur la rive droite de port, les architectes ont dessiné une autre esplanade, toujours en granit, sur lequel se situe l'Office de tourisme et un kiosque culturel. Sous cette esplanade se trouve un parking grand souterrrain. L'esplanade de la rive droite du port de plaisance de Vannes débouche sur la promenade de la Rabine qui s'étend sur près de 800 mètres ainsi qu'un skate-park.

Des allées d'arbres bordent les deux rives du port. 

Grâce à ces amènagements, le Port de plaisance de Vannes est devenu un endroit très prisé des Vannetais, des touristes et des plaisanciers. Ainsi, cette revitalisation urbaine à permis au port de plaisance de Vannes de devenir l'un des ports les plus actifs du littoral de la Bretagne Sud. Cette activité varie en fonction des heures des marée et des nombreux évènements se déroulant sur les esplanades.

Histoire du port de Vannes

Le Port de Vannes a une longue histoire. Bien que celle-ci est sûrement plus ancienne, cette histoire commence avec l'occupation romaine du pays de la patrie des Vénètes et la création de Darioritum. En effet, les fouilles ont permis d'attester la présence d'une activité navaile aux abords de l'actuelle préfecture de Vannes au sud de la colline de Boismoreau sur lequel était constuit un castrum.

Port de Vannes au XVIIIième siècle

Cette situation s'envasant beaucoup de fait de sa situation au fond du Golfe du Morbihan, le port de Vannes modifia, au fil du temps, sa situation à son emplacement actuelle.

Autrefois, le Port de Vannes était beaucoup plus étendu. En effet, il existait un port d'échouage, sous la place de la République, en contrebas de la rue Noé. Dans ce port d'échouage se trouvait beaucoup de tavernes et de maisons closes.

Durant le Moyen-Age, selon les écrits du géographe Al Idrisi, du fait de son emplacement permettant aux marins d'être parfaitement abrité de la houle,  Vannes devint un très grand port de la côte Antlantique, Sur une très longues période, on y achemine du vin du Bordelais destiné à l'Angleterre, des poteries et, XIV ième et XV ième siècles, des produits céréaliers. De nombreuses barques, utilisaient les chenaux que le flux et le reflux avaient creusés entre les diverses laisses de la mer. Les opérations de chargement et de déchargement de ces embarcations d'un faible tonnage s'opéraient par les moyens les plus primitifs. Il n'y avait ni quais ni jetées. Quelques pierres roulées ou des amas de sable et de cailloux, que la mer recouvrait à chaque marée, formaient les voies d'accès par lesquelles les charrettes venaient se placer sous les palans des bateaux ancrés au bord du chenal.

Ce qui servait de port n'était en réalité qu'une grande vasière, sillonnée de chenaux, entre lesquels s'étaient formées de nombreuses bosses ou platures, constituant parfois des îlots ou de petits tertres . Certains de ces îlots et petits tertres étaient reliés à la terre ferme par des ponts de bois ou des chaussées submersibles. Cette situation subsistait encore au commencement du XVII ième siècle, époque à laquelle la ville de Vannes obtint de Louis XIII la propriété de toutes les terres vagues et vaines, marais et mollières, formant le port de Vannes.

Au XVII ième siècle, de nombreuses congrégations religieuses s'installent autour du port du fait du faible prix des terres conquises sur le Golfe:. Cet faiblesse de prix peu s'expliqué par l'important taux de salinité de ces terres qui les rendaient totalement impropre à l'agriculture.

En 1697, Louis XIV fait don à la ville de Vannes des ruines du Château de l'Hermine. Les pierres de celui-ci servirent à l'aménagement des rives du port de plaisance actuel.

Toutefois, le port de Vannes se comblait de plus en plus. La ville de Vannes ne disposait pas des moyens nécessaire à son entretien annuel. Les désenvasement étaient insuffisant pour lutter contre les apports quotidien des marées. Elle avait pu, cependant, de 1747 à 1748, déblayer le terrain bosselé qui s'étendait au bas de la butte de Calmont, et établir sur la rive gauche du port en avant de la rue du Commerce, des talus et un petit mur formant quai.

En 1752, la ville de Vannes obtint des États de Bretagne une première subvention de 60.000 livres qui allait permettre l'exécution des projets élaborés, à diverses époques. Ces projets comportaient notamment la construction d'écluses de chasse, par lesquelles on espérait combattre les envasements perpétuels du chenal.

Mais, le temps passant, la taille des navires de commerces'accroissant, leur tirant d'eau devenant de plus en plus importants, les navires ne peuvent plus atteindre le fond du Golfe du Morbihan. La construction des écluses de chasse ne permit pas à ces grands navires d'atteindre le port de Vannes. C'est ainsi que les armateurs quittent peu à peu Vannes et se tournent, essentielement vers le nouveau port de Port-Louis de Lorient. 

Au XIX ième siècles, le Port de Vannes n'accueille plus que des navires de pêche ainsi que de petits navires qui effectue du cabotage de produits régionaux. Avec l'arrivée du train à Vannes en 1862, cette activité de cabotage se réduit puis s'éteint, pratiquement, totalement. Il va s'en dire que la faible activité du port n'oblige pas la municipalité à veiller à son entretien. L'envasement se renforce. Dans les année 1960, ce lieux n'était pas recommandé du fait de l'odeur qui en exalle. En raison de cet inconvénient, la rive droite et la place Gambetta accueillait un parking.

Le Port de Vannes ne dû sa renaissance qu'au developpement de la navigation de plaisance. C'est ainsi que dans les année 1970, la municipalité montra une vraie volonté à le ressusciter. Un dragage est effectué et on y construit une écluse qui permet de maintenir à flot les bateaux de plaisance. Ces aménagements permettent le renaissance de la place Gambetta qui accueilla des cafés. Cette renaissance permet aussi à la promenade de la Rabine de retrouver son charme.