Cette promenade qui commence sur l'esplanade du port de plaisance de Vannes permet de rejoindre la presqu'île de Conleau.

La construction de la promenade de la Rabine se fit progressivement à des dates très espacées. Cette promenade permet de rejoindre la presqu'île de Conleau en longeant le canal du port de Vannes.
A l'origine, en regardant en direction de la mer, sur la rive droite du port de Vannes, se trouvaient deux tertres plus hauts que les autres. A marée haute, ces tertres étaient entourés , en partie, par la mer.
Le premier de ces tertres, se situant près de l'entrée de la rue du Drézen, servit de base à la future promenade de la Rabine. Sur le second, situé à 20 ou 30 mètres après le kiosque à musique, s'élevait une chapelle : la chapelle Saint-Julien
Les premiers travaux consistèrent à prolonger Saint-Vincent : "Vous passez le pont à six arches qui est devant, et prenant à droite, vous allez le long de la rivière et du quai sur lequel il y a un petit môle de cent pas avançant dans la rivière, qui sert de promenoir aux marchands et à tous ceux de Vannes ».
Cette jetée, d'une longueur de 80 à 90 mètres était suivie d'une levée de terre élevée le long du grand chenal. Dans cette levée, trois ou quatre cales avaient été aménagées pour l'accostage des navires.
Les travaux de dévasement du chenal, poursuivis dans les années suivantes, permirent de combler les trous et les marécages qui existaient en face de l'église des Carmes et du Père- Eternel. Le côté droit de la jetée se trouvait maintenant sur la terre ferme nouvellement créée.
Dès 1745, la ville de Vannes décída de prolonger  le chemin de la jetée le long du nouveau quai, d' en resabler l'allée,et d'y construire 12 bancs de pierre. Elle décida aussi d'y planter 76 arbres. Ce travail fut achevé le 10 novembre 1749.
Dès lors, la ville, posséda une jolie promenade plantée, dont la longueur, d'environ 170 mètres, allait être considérablement augmentée à la suite des travaux de désenvasement nécessaires pour la survie du port. En effet, la vase enlevée servit à combler les trous et marécage de la rive droite.
Puis de 1820 à 1830, la butte de Kerino fut percée pour y installer le canal qui existe actuellement. La promenade de la Rabine fut alors prolongée jusqu'à la rue du Pont-Vert, où se trouvait autrefois l'ancienne entrée du port, aujourd'hui desséchée et cultivée.